Beaucoup de musiciens rêvent de faire un disque avec un orchestre symphonique, mais peu peuvent se permettre d’en faire une réalité. Grâce à une extraordinaire capacité à composer des mélodies qui s’enracinent dans l’esprit de ses auditeurs et parce qu’il a, pendant des années, patiemment interprété ces compositions sur scène au point qu’elles font pratiquement partie de lui, Avishai Cohen était bien placé pour exécuter une telle ambition.
« Lorsque vous écoutez ce disque, vous avez l’impression d’embrasser un voyage, d’entrer dans mon monde, d’une manière plus profonde et plus dense », dit-il.
Comett, derrière lequel on retrouve Alexandre Canola, sort avec « The Ghost Inside Me » son 4ème album. Et donne à son indie-folk une ampleur supplémentaire. Approfondissant ce qui faisait déjà le charme des précédents disques. Cette musique hybride, dansante et mélancolique, à cheval entre la froideur synthétique et la chaleur organique.
Huit ans après son premier album, Darkside, le projet collaboratif du du producteur de musique électronique Nicolas Jaar et du compositeur Dave Harrington, renaît de ses cendres.
La fusion entre reggae, dub et R&B qu’a confectionné Liam Bailey sur son disque se verra transformer par les mains expertes d’El Michels Affair avec tout le professionnalisme que l’on connaît. C’est ainsi que sa patte est finement exprimée sur « Amazing Woman » mais aussi sur « Angel Face » et « No One Else » où les accents rétro sont une fois de plus mis en avant. Par allleurs, la voix onirique de Liam Bailey se voit chargée de delays pour plus de sensations auditives.
Suite des fables acoustiques d’une méditerranée médiévale et imaginaire où Orient et Occident partageaient leurs sciences, leurs arts et leurs poésies. Sur son nouvel album, il a de nouveau sollicité son ami Malik Ziad, virtuose du oud et de la mandole, grand spécialiste des musiques gnawas, ainsi que son frère Karim, maître des percussions. Sans oublier, Luc Suarez, guitariste de son premier groupe, fidèle compagnon de route et orfèvre des arrangements du quatuor à cordes et la participation amicale de Ben Harper sur un très beau titre (en écoute sur cette page)
Eighth album for the English rock band from Sunderland, formed by brothers David and Peter Brewis. With Flat White Moon Field Music paint the pop fresco par excellence of the pandemic era. 12 tracks that make up the most essential, direct and scratchy of their works.
Promises est un extraordinaire album collaboratif entre l’artiste britannique Floating Points et le titan du saxophone Pharoah Sanders. L’album met également en vedette le groupe londonien The London Symphony Orchestra. La couverture de l’album est réalisée par l’artiste plasticienne américaine Julie Mehretu. Cinq ans après sa création,
Promises sortira sur Luaka Bop, le label du new-yorkais David Byrne (leader du groupe Talking Heads).
L’ère « Magma » a été à riche et forte pour Gojira. Riche, car le disque lui a permis d’asseoir son statut de groupe international : il a été nommé aux Grammy Awards et a sillonné la planète avec nombre de passages en tête d’affiche de festivals. Forte, car « Magma » a aussi été un tournant, moins extrême, à fleur de peau et sensible, il a été une thérapie pour les frères Duplantier.
La suite arrive après cinq ans de patience. Retardé en raison de la pandémie, « Fortitude » a une lourde tâche devant lui. Gojira est désormais établi et la pression qu’il ressent est forte. Après un album plus accessible, il est intéressant de se demander quelle direction il va prendre, retour aux racines ou accentuation de l’idée accrocheuse. La réponse penche entre les deux : « Fortitude » se présente comme un disque patchwork de la carrière de Gojira. (source music waves)
Mirror II, le surprenant et courageux troisième album des jeunes Australiens, est une petite révolution : plus bruyante, franchement dissonante souvent, cette musique évite clairement toute forme d’équilibre confortable pour l’auditeur.
“In Harmony” chez Resonance records, offre un aperçu rare de Roy Hargrove et Mulgrew Miller, tous deux disparus. Leur duo est une orgie de lyrisme et de feeling, devant les publics du Merkin Hall de New York en 2006 et du Lafayette College d’Easton, Pennsylvanie, en 2007.
En marge des rééditions des albums de PJ HARVEY en version vinyl, les albums de démos inédites permettent un regard plus intime sur la genèse de chaque disque. Passionnant !
Un album qui respire la folk et la country. Piano, guitares, contrebasse, batterie et percussions : le musicien s’est occupé de la quasi-totalité de la mélodie. Pour l’épauler, il a fait appel à la chanteuse de country de Nashville Caitlin Rose, ainsi qu’à sa compagne Mayon Hanania pour les choeurs. Il s’aide aussi de Spencer Cullum III pour la pedal steel, un type de guitare hawaïenne, ainsi qu’à Jon Natchez pour des arrangements de cuivres.
Deux fois nommé aux Grammy Awards, le groupe de Melbourne Hiatus Kaiyote est de retour pour annoncer son nouvel album Mood Valiant, qui sortira le 25 juin via Brainfeeder Records / Ninja Tune.
Avec ce deuxième album, toujours chez Big Crown Records, ce son soul folk à la fois simple et éparse du groupe est de retour, mais actualisé avec de nouvelles influences et le challenge de créer de la musique en temps de pandémie mondiale. Le résultat est un nouvel album éponyme plus personnel.
En juillet 2021, Jaromil Sabor signe son retour avec Mount Vision, un album ambitieux dont la gestation aura duré près de trois ans. À nouveau écrit, enregistré et produit par ses propres soins, ce nouvel album fait la synthèse d’un univers esquissé au fil des ans, et assoie sa faculté à proposer des chansons pop lumineuses, à l’écriture exigeante et aux arrangements soyeux.
« Private Space », le troisième album du groupe, est une vibration encore inexploitée au cœur de The Indications. Poussant au-delà des limites du funk et de la soul de leurs précédents albums, « Private Space » ouvre la porte à
un plus large éventail de sons et se lance audacieusement dans un monde de soul moderne synthétique et de rythmes disco.
Jungle revient en 2021 avec son nouvel album « Loving In Stereo », qui devrait devenir la bande-son d’un été pas comme les autres. Le duo de producteurs britanniques a passé l’année dernière enfermé dans un studio et en est ressorti avec un énorme disque disco pour l’ère de la distanciation sociale, avec une célébration de la vie, de la piste de danse et du soleil de toutes les choses qui rendent la musique irrésistiblement joyeuse. Avec des grosses accroches, d’énormes synthés et la poussée du BPM jusqu’au plafond, ‘Loving In Stereo’ est un disque qui coïncide avec la sortie du confinement britannique, offrant à l’auditeur une longue dose de pure euphorie.
Mieux vaut tard que jamais, c’est ce dont on a pu se réjouir en avril dernier quand, après douze ans de mutisme, Kings of Convenience est venu annoncer son retour à travers un quatrième album – « Peace or Love » – dans une carrière débutée à la fin du siècle dernier.
Deuxième album de ce passionnant projet londonien, Doux parfum aux notes et senteurs venues d’ailleurs, Kit Sebastian enivre l’auditeur et le propulse vers un univers solaire aux sonorités et mélodies venues d’Anatolie – une pointe de tropicalisme dans sa recette caractérisée par ses empreintes brésiliennes. D’Istanbul à Rio, tel semble être le voyage.
Le prodige gallois de la musique minimaliste Koreless a annoncé la sortie de son premier album Agor pour le 9 juillet, après une longue pause de six ans.
Groupe pionnier et novateur de la french pop depuis 2010, référence incontournable célébrée ici comme ailleurs, La Femme revient opportunément Foutre le bordel pour paraphraser l’un des quinze titres de Paradigmes, un troisième album qui va enfin réchauffer l’hiver 2021.
Pour la 1ère fois, écoutez les deux masterpieces de 20 minutes de La Femme en vinyle.
Runway / Me suive sont deux morceaux inédits réalisés pour des défilés de Hedi Slimane en 2018 et 2015, jamais sortis en vinyle auparavant.
« Showtunes reste toujours aussi grandiose au niveau des arrangements ciselés et gentiment trafiqués tandis que Kurt Wagner y voit des signes de fin des temps au niveau des textes. Il n’y a qu’à juger les écoutes des pièces beaucoup plus amples mais mélancoliques telles que « Papa A Rolling Stone Journalist » ou bien encore « Unknown Man » et « Blue Leo » qui sauront nous envoûter comme jamais. Après une intermède acoustique et cuivrée instrumentale du nom de « Impossible Meatballz », Lambchop viendra clôturer cette étrange marche funèbre avec un « The Last Benedict » faisant de ce Showtunes un essai expérimental et renversant. »(Les Oreilles Curieuses)