Bryan’s Magic Tears sort chez Born Bad son quatrième album, Smoke and Mirrors.
Le groupe parisien, qui soigne sa réputation de fouteurs de merde dilatés de la pupille en démolissant élégamment les compositions en live, va avoir fort à faire avec cette nouvelle série maçonnée en studio avec Marc Portheau, qui devrait résister à leurs assauts. Encore présente dans leurs derniers disques, 4AM et Vacuum Sealed, la culture…
À l’époque, quand il était batteur de Poni Hoax, en coulisse après les concerts, Vincent Taeger chantait en français ce qui lui passait par la tête, juste comme ça, pour faire marrer son ami le regretté Nicolas Ker. Depuis, le temps a filé, entraînant indubitablement son lot d’aléas. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, cet artiste à la carrière longue comme le bras sort enfin son album de chanteur, OK Crooner. Un disque de chanteur, effectivement, mais aussi celui d’un musicien. Pour cette partie, Taeger ne rapplique pas seul. Il embarque avec lui sur quelques titres, le jazz Kamasutra, un sextette sexy sachant tout jouer qui l’accompagnera plus tard sur scène.
Cyril Cyril returns with ‘Le Futur Ça Marche Pas,’ an album that defies genre boundaries and delves deep into the human experience. Through a captivating blend of post-punk, garage funk, and experimental noise, the duo offers a raw commentary on societal disintegration and personal disillusionment.
Collaborating with fellow Bongo Joe artists enriches their distinctive sound, while mixing by Carlos Quebrada adds a unique sonic depth. Recorded live at Geneva’s Insub studio, the album captures the duo’s dynamic energy with authenticity and immediacy. ‘Le Futur Ça Marche Pas’ invites listeners on a transformative journey, celebrating the power of creativity and connection
Pendant longtemps, je tombais sur ces disques sans vraiment parvenir à comprendre ce qui les reliait, à part un macaron et ce fameux logo dessiné par René Dessirier. Puis, en fouillant un peu plus, j’ai découvert ce lien « l’auto-production ». Pour des chorales, des établissements scolaires, des chanteurs de folk, de jeunes groupes de pop, des foyers populaires et même de grands compositeurs qui gravaient des copies uniques de certaines sessions d’enregistrement…
Ce projet d’album collaboratif intitulé Prisoner est le fruit du partage et des goûts d’aventures communs dans la forêt électronique et organique des sons du groupe Tonn3rr3 et du chanteur d’ascendance congolaise Bony Bikaye.
Que les païens et autres profanateurs de tombeaux frémissent : Vox Low émerge à nouveau tel un messager des profondeurs, prêt à faire trembler les fondations, et portant sur ses épaules le poids des anciennes légendes des mystères obscurs.
Seul pour la nuit, il est le dernier homme. A peu près un tiers de ses posts, c’est pour prévenir qu’il a perdu son téléphone, ou cru voir un chien se faire un sandwich. Paul Ramon (Bryan’s Magic Tears, la Secte du Futur) a trouvé le temps de finir un deuxième album dans lequel le rare bordel du premier a eu le temps de coaguler. Précédé par une réputation d’ingérabilité Defcon 1 tout en étant visiblement capable de se tenir, on est pas surpris de trouver le même niveau de paradoxe dans « Buvez le poison ».
BIO: Nous sommes le 3 septembre 2014, un jeune Australien de 24 ans arrive à Paris, accompagnant un groupe de punk en tournée européenne. Il décide de ne pas rentrer chez lui. Depuis, tout le monde connait Nathan Roche. Si vous ne l’avez pas vu en train d’haranguer la foule…
Alors qu’il commence tout juste à apprécier la vie hors de l’hôpital, Usé (aka Nicolas Belvalette) vient de sortir chez Born Bad un nouvel album, « Couleur Brique », aux sonorités encore plus glauques que les précédents.
Born Bad continue d’explorer les sixties françaises et de rééditer des trésors. C’est au tour de Evariste repré sur les compilations Wizzz d’etre publié dans une édition vinyle avec un livret passionnant comme toujours et abondamment illustré.
Born Bad Records ressucite une obscure merveille synth-pop / New Wave initialement parue en 1985 dans la lignée du french sound 80’s : Mathématiques Modernes, Stinky Toys, Jacno, Marie et les Garçons.
Pionnier africain de la musique electronique dans les années 70, Francis Bebey nous propose des chansons généreuses et pleines d’humour avec des synthétiseurs et boites à rythme bricolés. Un dépaysement musical inédit aux relents d’avant garde!
La musique, pour Cyril Cyril, est un usage du monde. Un décentrement joyeux qui offre de nouvelles prises à l’appréhension du chaos. Le propos ici, n’a rien d’une partie de campagne mondialisée, d’un exotisme gluten-free. Sous la plage, les pavés. Le politique affleure toujours à la surface de ces chants grisants, de ces grooves osseux.
Réédition des Premiers enregistrements PUNK de Stephan Eicher (1980): Synthé Chétifs, boîtes à rythme cheap, groove clinique. Think GRAUZONE, meet SUICIDE, meet D.A.F !
Les présenter une énième fois serait leur manquer de respect. Mais rappeler pourquoi ils sont importants ne peut pas faire de mal. Historiquement liés à la montée de puissance de Born Bad Records, dont ils furent la toute première sortie, les membres de Frustration font figure de grands frères bienveillants de toute la scène indé française. Leur parcours même est symbolique : issus du milieu garage qui tournait en circuit fermé dans les années 90, ils ont délaissé le rock à tatouages/gomina pour tenter autre chose – un truc à la croisée du punk et de la cold wave, de Metal Urbain, Killing Joke, et Joy Division – quand nous redécouvrions tous le patrimoine « synthwave » de la France à travers les compiles BIPPP ou Des Jeunes gens mödernes. Et cinq mecs pas vraiment réputés pour être des dieux de la technique se sont retrouvés investis d’une grâce étrange, entre l’éclosion du génie et l’alignement de planètes : devenus avant-gardistes à la quarantaine commençante, ils ont montré le chemin comme si de rien n’était à toute une génération de groupes qui a pris conscience que oui, c’était possible, ici-même, dans l’Hexagone maudit. Succès critique, grosses ventes, public déchaîné. Le reste est de l’histoire.
Au premier abord, Uncivilized paraît très proche de Relax, mais se distingue finalement par des escapades electro plus prononcées, comme sur le génial et dansant Dying City.
Mais Frustration garde toujours cette violence brutale et virile (Worries) ainsi qu’une tension palpable (It’s Gonna Be the Same, dont l’intro rappel la BO d’un vieux Carpenter).
On le sait, depuis des débuts fracassants en 2010 avec la doublette magique Sur la planche et Télégraphe, La Femme est l’avenir de la pop française. Rarement groupe d’ici n’aura connu une ascension aussi fulgurante, parcourant l’Hexagone comme les États-Unis avec fougue et passion, énergie et simplicité. De l’underground au grand public, La Femme a bousculé tous les codes en vigueur, mélangeant les genres musicaux (cold wave, synthpop, musique surf, chanson yéyé…) avec une fraîcheur communicative, une vitalité renouvelée. Des morceaux comme Anti-taxi ou Nous étions deux font désormais figure de rengaines éternelles.
Ils ont 20 ans, déjà tourné aux U.S, déjà joué au festival des Inrocks ou aux Francos, traversé l’Angleterre, l’Allemagne, et sillonné la France. Rock et baroque, rococo bauhaus, sous influences multiples (Kraftwerk, Elli & Jacno, Serge Gainsbourg, Marie et les Garçons …)
« Retour à la chambre à coucher, aux heureux accidents, aux erreurs magiques. Je change la cassette de face. Enregistre par dessus Bob Dylan, Syd Barett et dans la tombe de Beck. Je ressors la boîte à rythmes, le flanger et la guitare classique. Caféine, nicotine. Sacs poubelle sous les yeux où des enfants se balancent en chantant. Angoisse du temps qui passe. Le garçon pitché, la femme reverse.