French 79 est un projet musical électropop français en solo initié en 2014 à Marseille, Bouches-du-Rhône par Simon Henner, guitariste du groupe Nasser et Kid Francescoli. Il a connu le succès en 2016 avec la sortie de son premier album Olympic.
Friendly Fires est le premier album des trois membres de St Albans, Ed McFarlane, Edd Gibson et Jack Savidge. Avec les tubes « Jump In the Pool » et « Paris », cet album a marqué son époque.
L’album est aujourd’hui réédité pour son 15e anniversaire en vinyle argenté.
Fabriqué sous l’œil méticuleux du cerveau/producteur de reggae ceinture noire Victor Axelrod (AKA Ticklah), Nothing More to Say est un chef-d’œuvre rocksteady qui n’a pas resurgi depuis l’âge d’or de Studio One. Cependant, vous ne trouverez aucune imitation ici – aucun des clichés faux jamaïcains des groupes de reggae moins importants. Comme tout ce qui concerne Daptone, ce disque est avant tout émouvant et honnête. A l’exception de deux reprises soul (toutes deux issues du catalogue Daptone : « Gotta Find a Way » de Bob & Gene et « Gonna Make Time » de Saun et Starr), le disque est peuplé de compositions originales de tout premier ordre. Elles sont tout simplement géniales chansons, et bien que leur traitement ici soit magistral, chacun d’eux a la substance mélodique et lyrique pour tenir sa place dans n’importe quel genre. « Till Then » invoque les hyper-rimes coquettes de Smokey Robinson, tandis que « Hey Brother » sonne comme s’il était tombé du bureau de Gamble and Huff, et « Purple » défie toute comparaison. Des premières caisses claires craquantes de « All My Tears » aux derniers échos palpitants de « Dispute », les rythmes meurtriers de Rich Terrana ( batterie,) et les frères Preet et Chuck Patel (basse et piano, respectivement) peuvent être entendus sans pitié vers l’oubli alors que Dan Klein verse sa poésie attachante sur le dessus comme une potion de fausset d’un autre monde. La combinaison est un costume d’anniversaire sonore brut , envoûtant, contagieux et surtout charmant. Ce disque sera longtemps chéri par les amoureux du reggae, les amoureux de la soul et les amoureux de l’amour.
Les présenter une énième fois serait leur manquer de respect. Mais rappeler pourquoi ils sont importants ne peut pas faire de mal. Historiquement liés à la montée de puissance de Born Bad Records, dont ils furent la toute première sortie, les membres de Frustration font figure de grands frères bienveillants de toute la scène indé française. Leur parcours même est symbolique : issus du milieu garage qui tournait en circuit fermé dans les années 90, ils ont délaissé le rock à tatouages/gomina pour tenter autre chose – un truc à la croisée du punk et de la cold wave, de Metal Urbain, Killing Joke, et Joy Division – quand nous redécouvrions tous le patrimoine « synthwave » de la France à travers les compiles BIPPP ou Des Jeunes gens mödernes. Et cinq mecs pas vraiment réputés pour être des dieux de la technique se sont retrouvés investis d’une grâce étrange, entre l’éclosion du génie et l’alignement de planètes : devenus avant-gardistes à la quarantaine commençante, ils ont montré le chemin comme si de rien n’était à toute une génération de groupes qui a pris conscience que oui, c’était possible, ici-même, dans l’Hexagone maudit. Succès critique, grosses ventes, public déchaîné. Le reste est de l’histoire.