Composé comme un poème géographique, Michigan suit une expédition métaphysique à travers les idiosyncrasies de l’Amérique moyenne. S’inspirant d’anecdotes personnelles, de l’histoire régionale et de l’héritage de l’État, Stevens mélange les griefs sociaux et politiques avec des chansons sur les motoneiges, Henry Ford, les émeutes raciales de Détroit et l’amour.
Sufjan Stevens, l’un des plus grands auteurs-compositeurs-interprètes américains de sa génération,et son ami et collaborateur Angelo De Augustine dévoilent A Beginner’s Mind, un sublime album de folk multicolore et radieuse, à la familière et épurée. Une réussite !
« Hot Dreams » réédité en vinyle clair « fumé et marbré », numéroté à la main !
Trois ans après la sortie de « Creep On Creepin On », Taylor Kirk s’associe cette fois au guitariste Simon Trottier pour une production enregistrée en grande partie dans un musée de collections de vieux instruments. Un album tout bonnement sublime, qui évoquera le meilleur des « Tindersticks » ou encore un certain « Roy Orbison ».
Timber Timbre est un disque époustouflant qui capte l’attention de l’auditeur avec ce qui est là autant que ce qui ne l’est pas. La somme des parties, cependant, est quelque chose de fondé dans un endroit étrange où les descriptions de genre comme le blues, le country et le folk se croisent, devenant secondaires à la précision des ambiances évoquées.
EDITION LIMITEE REEDITION EN VINYLE MARBRE TRANSPARENT
Guitares acoustiques, section rythmique discrète, piano déposant notes et accords sur de petites chansons sans prétention qui pourtant nous envoûtent dans leur dépouillement. Un pedal-steel, un glockenspiel, un melodica nous font tendre l’oreille. Car c’est bien la force d’Emiliana, avec trois fois rien mais une voix inimitable, elle nous ensorcelle et nous force à rester avec elle, bien au chaud, lors des froids d’hiver ou des mélancoliques pluies d’automne. Une douceur à garder dans un coin de son coeur et de sa discothèque.
Pour célébrer le 10e anniversaire de la sortie de cet album si spécial et pour souligner la convergence de son travail présent et passé, elle a demandé à des artistes qu’elle admire de participer à une réédition élargie, où chaque artiste reprendrait une chanson différente d’Epic.
Une rétrospective complète de ses premiers enregistrements, avant l’album classique Just Another Diamond Day de 1970. Some Things… tente à la fois de tirer un trait sur le passé et de remettre les pendules à l’heure en ce qui concerne la disparité entre la façon dont Bunyan se considérait (et se considère toujours) et la façon dont le public la perçoit en tant qu’artiste.
Après « Wakin On A Pretty Daze », son cinquième album qui avait figuré dans de nombreux tops de l’année 2013, Kurt Vile s’apprête à rajouter le dénommé « B’Lieve I’M Goin Down… » à une discographie sans faute et à asseoir encore un peu plus son statut de héros du rock indépendant américain et de digne héritier de Neil Young, Tom Petty ou Lou Reed.
Kurt Vile est de retour avec son premier disque en trois ans, l’éclectique et électrisant Bottle It In, qu’il a enregistré dans divers studios à travers l’Amérique pendant deux années très chargées, lors de sessions qui ponctuaient habituellement les fins de longues tournées ou de road trips familiaux. Chaque chanson, qu’il s’agisse d’une composition pop concise et accrocheuse ou d’une épopée de guitare tentaculaire, devient un voyage en soi, prenant des détours inattendus, des avenues mélodiques détournées ou des solos à ciel ouvert.
Désintoxiqué des addictifs War On Drugs, Kurt Vile signe un disque solo d’americana débridé, entre ascétisme bluegrass, rock rugueux et cafouillages électroniques lo-fi. Etonnante intrusion dans une musique située entre classicisme mélodique et errance sonore. Une re-révélation.
Ex membre des très bons War On Drugs, le songwriter de Philadelphie Kurt Vile poursuit sa carrière solo en 2011 avec un excellent album sous son nom, Smoke Ring For My Halo…
Les dix morceaux qui figurent sur cet opus réellement addictif – les écoutes s’enchainent comme par magie, révélant de multiples détails dans les arrangements et la qualité inaltérable de l’écriture – oscillent magistralement entre folk pop mélancolique avec arpèges de guitare sèche en apesanteur, rock farouchement indé lardé de riffs un peu plus musclés sur des six ou douze cordes électriques et psychédélisme planant truffés d’effets stratosphériques et de guitare slide
Les Tourangeaux de Volage ont mis de côté leurs fuzz et leurs furieux riffs psychés pour nous offrir « Coffee Dreamer », un surprenant et chaleureux disque folk.
Enregistré en live dans une ancienne usine à lait près de Tours, « Coffee Dreamer » nous dévoile une facette plus intime de Volage et donne l’effet d’une grande bulle d’air en cette fin d’hiver. Ce nouvel et « premier EP d’une série autoproduite » regroupe six titres, dont quatre constituent des versions revisitées de morceaux issus des albums précédents, « MADDIE » et « Heart Healing », parus en 2012 et 2014.
Avec Memories From Saint-Forget et ses 10 chansons délicieusement mélancoliques et superbement produites, Peter Von Poehl signe l’un de ses plus beaux disques à ce jour.
« Les Wallflowers ont toujours été un moyen pour moi de faire de grands disques de rock’n’roll » Jakob Dylan (chanteur des Wallflowers)
Le rock’n’roll est souvent difficile à définir, ou même à trouver, en ces temps de fracture musicale. Mais pour paraphraser un vieux dicton, on le reconnaît quand on l’entend. Et on l’entend toujours avec The Wallflowers. Au cours des 30 dernières années, le groupe dirigé par Jakob Dylan s’est imposé comme l’un des groupes les plus dynamiques et les plus déterminés du rock. « Exit Wounds », fidèle à son titre, est une ode aux personnes – individuelles et collectives – qui ont, pour le moins, traversé des épreuves. « Je pense que tout le monde – quel que soit le côté de l’allée où l’on se trouve – où que l’on aille ensuite, nous emportons tous beaucoup de blessures de sortie avec nous », dit Dylan.
Trois ans après avoir bouleversé la planète avec son épique Lost in the Dream, Adam Granduciel revient avec un nouvel album qui creuse le même sillon fertile, mais avec d’autres outils.
Adam Granduciel et ses compères redorent le blason d’un le rock à tendance 1980 avec leurs compositions rêveuses et intemporelles convoquant aussi bien Bob Dylan que Bruce Springsteen en passant par Neil Young et Townes van Zandt et Tom Petty.
Vous pensez que Lost In The Dream n’était pas assez ? Voilà que le groupe renchérit avec son petit frère intitulé A Deeper Understanding, premier album signé sur la major Atlantic Records.
La réédition du premier album de M. Ward, singer-songwriter et guitariste de Portland sorti à l’origine en 1999. Un album magnifique qui ne manquera pas de faire pâmer les aficionados de lo-fi et d’americana, sans parler des fans de M. Ward, anciens et nouveaux.
Le cinquième album de M. Ward sorti à l’origine en 2006. Ses chansons racontent des histoires de la vie, de l’amour et de la bonté humaine avec une grâce innée et particulière, aidée en partie par les amis très talentueux qui le rejoignent sur ce disque, comme Neko Case et Mike Mogis, ainsi que Jim James (My Morning Jacket), un vieux copain de tournée des Monsters of Folk.
L’un des albums les plus appréciés de la discographie de Merge, Transfiguration of Vincent est à la fois un excellent point de départ pour s’initier à M. Ward et une œuvre profonde et étonnamment réalisée à laquelle les auditeurs reviennent sans cesse depuis 20 ans.
Le quatrième album de M. Ward sorti à l’origine en 2005. Écouter l’ode de M. Ward aux beaux jours oubliés de la radio, c’est un peu comme prendre une grande bouffée d’air poussiéreux du Dust Bowl, mais son charme est ancré dans le sirotage d’une limonade d’été plutôt que dans l’obsession de la Grande Dépression.
La cosmologie moderne voit le protagoniste mélodique de Jane Weaver canaliser de nouvelles profondeurs d’énergie cosmique créative à l’intérieur. Après l’énorme succès critique de « Fallen By Watchbird » de 2012, suivi du LP exploratoire « Silver Globe » de 2015 qui a remporté son « record de l’année » à l’unanimité et de nombreuses mesures de lecture radiophonique, la trajectoire conceptuelle de Jane Weaver l’a envoyée néo-kosmische penchants jusqu’au point de non-retour.
Enregistré par Andy Baker, Let In The Light révèle Shannon Wright sous son jour le plus lumineux ; beaucoup plus calme que l’explosif Over the Sun, Let In The Light est un petit joyau de folk habité. L’américaine a calmé ses ardeurs noires mais joue toujours incomparablement de la guitare et du piano, sachant provoquer frissons et émotions. Une autre facette de cette chanteuse étonnante, réputée pour ses performances scéniques, son refus du music-business, son intégrité et ses chansons bouleversantes.
Quand Yo La Tengo décide de rendre hommage aux artistes qui ont influencé le groupe, cela donne un excellent album de reprises.
Ainsi, sur les 16 perles de l’album, 11 appartiennent entre autre aux Flaming Groovies (excellente cover de « You Tore Me Down » faite d’arpèges cristallins et de douceur susurrée par la voix de Georgia Hubley), à Daniel Johnston (émouvante version de son « Speeding Motorcycle ») ou encore à John Cale (une version à pleurer d' »Andalucia »).
Tout au long de l’album, c’est tout le folklore de la musique américaine qui est passé à la moulinette du talent des Yo La Tengo, de l’hawaïen « Can’t Forget » au très pop « The One To Cry », le groupe mélangeant allègrement et dans une énergie communicative country, rock, ballades pop, americana pour un voyage au coeur de l’Amérique profonde.
Yorkston/Thorne/Khan est un groupe expérimental composé de James Yorkston, l’un des « auteurs-compositeurs-interprètes les plus influents de la scène folk écossaise », de Suhail Yusuf Khan, joueur de sarangi primé et chanteur classique de New Delhi, et de Jon Thorne, mieux connu comme contrebassiste de jazz au sein du groupe électro Lamb.
Harvest est le 4e album solo de Neil Young, sorti le 1er février 19722 chez Reprise Records. Classé numéro un du Billboard 200 pendant deux semaines, avec deux hits, Old Man et Heart of Gold, l’album Harvest fut la meilleure vente d’albums de l’année aux États-Unis. Il fut jugé par les critiques comme l’un des albums majeurs de l’histoire du rock et le plus emblématique de Neil Young.