Description
La musique psychédélique n’est pas morte en 1967. Trente-deux ans plus tard, un groupe d’Oklahoma City le prouve, et avec quelle élégante déraison ! Les Flaming Lips ont déjà plusieurs albums derrière eux quand sort The Soft Bulletin. Rappelons, pour situer les clients, que leur projet précédent contenait quatre disques destinés à être joués en même temps sur quatre platines ! Produit par Dave Fridman, déjà responsable du son somptueux du disque de leurs amis de Mercury Rev (Deserter’s Songs), cet album ploie comme une branche chargée de pommes magiques sous les mellotrons, les gongs, les cordes et les grands pianos. La voix limitée de Wayne Coyne porte des récits extraordinaires comme l’histoire de deux scientifiques concurrents dans « Race For The Prize ». Ce disque généreux, surréaliste et imprévisible offre le meilleur antidote possible à la musique de consommation courante. –Hubert Deshouse