« I’m more afraid of things staying the same/Cause the game is never won/by standing in anyone place for too long ». Ce serait réducteur de dire que « Dig, Lazarus, dig !!! » se résume dans ces quelques mots de Jesus of the moon mais c’est une clé de la longévité de Nick Cave. Le refus du surplace !
Après la fin de son groupe THE BIRTHDAY PARTY, NICK CAVE s’entoure de nouveaux musiciens (Blixa Bargeld, guitariste d’EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN, le guitariste Hugo Race, et l’ancien bassiste de MAGAZINE, Barry Adamson), le groupe NICK CAVE & THE CAVEMEN est né en 1983, se transformant ensuite en NICK CAVE & THE BAD SEEDS.
Nous sommes en 1992 quand Henry’s Dream -septième album de Nick Cave et de ses mauvaises graines- voit le jour. Deux ans après The Good Son (1990, Mute), sur lequel le chanteur australien semblait apaisé et amoureux, Henry’s Dream débarque comme son exact contraire: violent, viscéral, noir et particulièrement Rock ‘n’ Roll.
Nick Cave va piocher dans le répertoire des chansons traditionnelles anglo-américaines (des « murder ballads », chansons folk datant du XVIIIe siècle et incluant d’horribles récits de massacres), et produire des compositions personnelles avec une seule thématique : faut que ça saigne !
No More Shall We Part est le onzième album studio de NICK CAVE AND THE BAD SEEDS, paru en avril 2001, quatre ans après The Boatman’s Call, qui avait été particulièrement encensé par la critique. Avant de commencer à travailler sur cet album, NICK CAVE s’était éclipsé quelque temps de la scène publique afin de régler ses problèmes de dépendance à l’héroïne et à l’alcool, entre 1999 et 2000.
Le seizième album studio de Nick Cave & the Bad Seeds, Skeleton Tree, sortira le 9 septembre 2016. Il fera suite à l’album Push the Sky Away (2013), qui a connu un grand succès critique et conmmercial, sans précédent dans la carrière de Nick Cave & The Bad Seeds en France.
Sorti en 1988, Tender Prey est l’un des albums les plus cruciaux de Nick Cave & The Bad Seeds, ne serait-ce qu’à cause du titre The Mercy Seat, un des sommets du groupe. Cave est en effet parvenu à fusionner blues et post punk comme jamais dans cette histoire de condamné à mort. Son public ne s’en est jamais remis. Dans la foulée, Deanna est toute aussi légitime tandis que les morceaux City Of Refuge et Up Jumped The Devil confirment la fascination du groupe pour les bluesmen Robert Johnson et Bling Willie Jefferson. Parfaitement maîtrisé tout en restant sur le fil du rasoir, Tender Prey est au coeur de l’oeuvre de Cave et des Seeds.
Deuxième album de NICK CAVE & THE BAD SEEDS, The First Born is Dead sort en juin 1985. Dans cet album NICK CAVE explore sa fascination avec le Sud américain, avec des références allant d’Elvis Presley à ‘Blind’ Lemon Jefferson.
Quatrième album studio du groupe, sorti en 1986, en tant que 2LP. « Cet album, qui est mon préféré parmi ceux qu’on a fait, est pour moi très spécial, et beaucoup de choses incroyables se sont déroulées musicalement, dans le studio. Certaines chansons sont pour moi parfaites on peut écouter ‘The Carny’, ‘Your Funeral, My Trial’ et ‘Stranger Than Kindness’ et penser qu’elles sont brillantes. »