Troisième album du groupe New-Yorkais, paru en 2006. Troquant l’aide du fidèle Gordon Raphael (présent sur seulement trois titres) contre celle du producteur David Khane, les Strokes ont posé dans First Impressions of Earth plusieurs petites bombes atomiques.
Le premier album des Strokes est un vrai disque de rock’n’roll : fort en gueule, arrogant, teigneux et séducteur. En une douzaine de chansons brutes, conçues sur des bases pop archi-traditionnelles excédant rarement les trois minutes de temps, le gang se plaît à ressusciter le mythe du New York de 1977.
3 ans après un Is This It magistral, les Strokes transforment l’essai avec un deuxième opus qui ressert les recettes délicieuses du premier (mélodies immédiates, basse-batterie énergiques, audaces vocales de Julian Casablancas) tout en élargissant un peu les zones d’exploration.
Avec plus d’assurance et de sérieux, le groupe a annoncé The New Abnormal comme un retour consistant, réel et bien dans ses baskets, qui plus est illustré par l’œuvre Birds on Money de Jean-Michel Basquiat. Pour le coup : la joie s’est mêlée à un peu d’inquiétude. Ok, les Strokes sont de retour, pour de bon avec Rick Rubin à la production.
Réédité en vinyle dans sa version originale de 1977, le premier album des New-Yorkais demeure, quarante-deux ans plus tard, toujours aussi incisif et disjoncté : un indispensable chef-d’œuvre.
Une des compositions de Sun Ra les plus cultes, qui s’apparente à une cérémonie cosmique d’observation des étoiles de l’Égypte ancienne. Une véritable musique de l’espace.
Wewantsounds réédite sur vinyle l’un de ses albums les plus recherchés des années 70 et de rendre hommage à l’une des figures clés de la musique noire américaine. Sylvia Robinson a commencé (très fort) sa carrière dans les années 60 avec le guitariste Mickey Baker au sein du duo Mickey & Sylvia. Leur tube « love is strange » est une pépite rythm’n’blues intemporelle.
Première signature féminine du label Top Dawg Entertainment de l’artiste américain le plus en vue du moment, Kendrick Lamar, SZA fait parler d’elle pour la première fois en 2012 avec son premier EP acclamé par la critique, «See.SZA.Run.». Son nouvel album «Ctrl» sur lequel on retrouve les titres «Drew Barrymore» et «Love Galore ft. Travis Scott» s’annonce comme une perle R&B à côté de laquelle il ne faudra pas passer !
Intégrant des rythmes africains funky, cet album a influencé les courants post-punk, world music et new wave. Remain in Light mélange des formes musicales afro-américaine, africaine et américaine. Ken Tucker du magazine Rolling Stone note à l’époque qu’il y a rarement eu « si peu d’écart entre ce qu’écoutent les noirs et les blancs ». Dans une critique de l’album, l’écrivain Gavin Edwards note dans Rolling Stone que « Talking Heads a déjà maîtrisé un funk minimaliste, mais qu’ici ils ont construit de l’improvisation autour d’une rythmique lourde ».
Speaking in Tongues est le cinquième album studio du groupe de rock américain Talking Heads, sorti le 1er juin 1983 chez Sire Records. Après leur séparation avec le producteur Brian Eno et une courte pause, qui a permis aux membres individuels de poursuivre des projets parallèles, l’enregistrement a commencé en 1982. Il est devenu la percée commerciale du groupe et a produit le seul hit américain du groupe, » Burning Down the House « . , qui a atteint la 9e place du Billboard Chart.
Depuis l’époque où il faisait partie du Bud Powell Trio, le batteur Art Taylor était un membre inestimable de la famille Blue Note. A.T.’s Delight est le seul album réalisé sous son propre nom pour le label et il est remarquable. En choisissant de grandes compositions de Coltrane, Monk, Denzil Best et Kenny Dorham, Taylor a réuni un grand quintette dirigé par Dave Burns et Stanley Turrentine, ajoutant souvent les congas de Potato aux procédures. Les arrangements uniques et variés ainsi que la qualité du jeu rendent hommage à l’exceptionnelle sélection de morceaux du batteur.
Peu remarqué à sa sortie (s’il se classe 28e au Royaume-Uni, l’album passe inaperçu dans son pays d’origine), il a acquis au fil des années un statut d’« album culte ». Les critiques louent les paroles elliptiques et poétiques de Tom Verlaine, ainsi que le travail particulier des guitares de Verlaine et Richard Lloyd.
Thee Oh Sees reviennent ici aux racines de leur rock’n’roll kaléidoscopique ; aux riffs de guitare insistants et aux grooves répétitifs, aux hululements rythmés et aux blips-blips minimalistes aux claviers. Le groupe présente ce disque non comme un album mais comme un EP composé de deux parties (avec en face A celle menée par la barrettienne “Carrion Crawler”, et en face B la moitié ouverte par le krautrock frénétique de “The Dream”).
Mutilator Defeated at Last est le seizième album studio du groupe de rock psychédélique américain Thee Oh Sees, sorti le 18 mai 2015 sur Castle Face Records. L’album est le dixième à sortir sous le nom de Thee Oh Sees.
L’album est le premier à présenter le bassiste Tim Hellman et le seul album studio à présenter le batteur Nick Murray ; qui ont tous deux rejoint le groupe pour une tournée à l’appui de sa précédente sortie, Drop (2014). L’album présente également le collaborateur régulier Chris Woodhouse répertorié parmi le line-up principal du groupe, et l’ancien membre Brigid Dawson revenant en tant que choriste de l’album.
Monk’s Dream est le premier album que le jazzman Thelonius Monk a sorti sur le label Columbia Records. Il a été enregistré en 4 jours, à l’automne 1962, et est sorti un an plus tard. Le Thelonius Monk Quartet compte Monk (piano), Charlie Rouse (saxophone ténor), John Ore (contrebasse), et Frankie Dunlop (batterie). Les amateurs et fans de Jazz considèrent que c’est l’une des meilleures formations dans laquelle Monk ait jouée.
Paru en 2014 ‘Saudade’ est le septième album du duo de sorcier electro de Washington. Très largement teinté de bossa, le groove des compères magnifie encore un peu plus l’esprit chaleureux et confortable du genre. Passé un peu sous les radars à l’époque, cet opus s’impose finalement comme un classique du genre. Retrouvez en édition vinyle ce bijoux de Mid Tempo atmosphérique au groove impeccable.
Publié en 1993, ‘Thug Life Vol.1’ sera le seul et unique album d’un groupé fondé par Tupac Shakur. Le nom du groupe reflète la détermination du rappeur à imposer son fameux code de conduite, le « The Hate U Gave Little Infants Fucks Everybody ».
Qui aurait cru que Yann Tiersen et Shannon Wright, séparés par un océan géographique et linguistique, décident un jour de faire un bout de route ensemble ?
D’un côté Yann Tiersen, qu’on ne présente plus depuis le succès planétaire d’Amélie Poulain. Ces musiques reconnaissables entre toutes par leur pouvoir d’évocation cinématographique doublé d’un romantisme noir intemporel qui n’a pas besoin de traduction pour toucher le coeur et l’âme.
Un album caractéristique de Tortoise est celui qui traverse une encyclopédie de styles et de points de référence, un document où les intersections musicales et le dialogue se produisent à un moment donné dans le temps.
Le troisième LP de Tortoise, TNT, a été écrit et enregistré pendant un intervalle de 10 mois en 1997. Ce calendrier d’écriture/production plus long que d’habitude a été délibérément entrepris par le groupe dans l’espoir de créer un vaste, diversifié, mais thématiquement offre cohérente. Un disque magnifique devenu un classique.
Le premier album éponyme de Tortoise intègre de nombreux styles et influences musicaux et les combine en un son très distinct. Si distincts que quelque temps après la sortie de ce disque, ils ont été reconnus comme les leaders d’un nouveau mouvement musical.
D’une homogénéité et d’une constance remarquable, PostHuman vient compléter avec brio les pérégrinations au cœur de l’étrange de ces artisans précieux du psychédélisme. (source Mowno)
» Turnstile a toujours eu le feu sacré, en dépit des critiques des puristes, et même s’il ne suffit pas d’ajouter de la pop et de la reverb pour cartonner, les étoiles s’alignent au-dessus de cette œuvre tubesque et irrésistible, conçue avec le cœur, et qui permet à Turnstile de garder la lumière braquée sur eux. Glow On Baby. » (source Goute Mes Disques)