Description
BIO :
MAAJUN est né à la fin des années 1960 de la rencontre de cinq musiciens multi-instrumentistes aux racines musicales différentes mais complémentaires, animés par l’envie de se livrer à une critique du monde qui n’avait à proposer aux jeunes qu’une vie d’ennui vouée au travail, avec des textes engagés en ce sens marqués par l’après-mai 1968.
La formation est composée d’Alain ROUX (flûte, saxophone, harmonica, zither – cithare – et chant) et Cyril LEFEBVRE (guitare acoustique, 12 cordes, dobro, banjo, orgue) qui jouent du blues acoustique en duo depuis 1964 ; Jean-Pierre ARNOUX (batterie, saxophone, tablas, vibraphone), batteur de jazz et de free‐jazz ; Jean-Louis LEFEBVRE (basse, violon, guitare acoustique et chant) et Roger SCAGLIA (guitare électrique, clochettes, shenaï – hautbois indien – et chant) qui ont déjà enregistré chez Vogue avec LE MUSICAL COLLEGE (EP La Colombe en 1968 avec Jack BLACKSTONE, futur co-fondateur de MALUZERNE et Lucien « Laurent » VOULZY).
Vivre la Mort du vieux Monde alterne cris de révolte, Marseillaise « rouillée » (Avertissement) avec des compositions électrifiées inspirées du blues-rock de l’époque et influencées par le free-jazz sur plusieurs titres, et des mélodies légères et lumineuses, des airs de fête, comme cette Chanson du Boulot hystérique aux allures de Carnaval de Rio qui invite à la danse. Les instruments acoustiques mêlés à la formation à la fois rock, folk, jazz et world apportent des couleurs diversifiées, ainsi que le chant soit pop, soit déclamé ou même féérique (le superbe Crépuscule des Alchimistes). Les psalmodies accompagnées de clochettes et du shenaï rappellent les cérémonies monacales tibétaines dans l’impressionnant Chœur du Peuple las, qui ouvre la face B et sa Longue Marche de sept morceaux.