Enrobés d’un climat aussi nostalgique que mystérieux, hantés par des voix d’enfants et des rires de nourrissons qui amplifient le sentiment de malaise et de tension, des thèmes adultes très arrangés et appuyés par des cuivres lorgnant les partitions de David Axelrod, quelque part entre la fausse bande originale et l’album d’illustration sonore. Une affaire déroutante à la première écoute, fascinante dès les suivantes.
Le nouvel album de Gia Margaret, auteure-compositrice-interprète originaire de Chicago, et le premier pour Jagjaguwar. Un disque d’œuvres pour piano dépouillées, apaisant, patient et incroyablement émouvant qui consolide l’intuition aiguë de Gia Margaret pour l’arrangement et la composition.
BIO : Paris, le 13 mai 1968. C’est la grève générale. Un dernier avion quitte précipitamment le tarmac jonché de bidons en flammes. A bord, trois musiciens de jazz se demandent s’ils pourront rentrer chez eux un jour. Mais pour l’heure ils ont surtout hâte d’arriver à Madagascar où les…
BIO : Mai 1972, la vague de colère et de soif de liberté qui a secoué le monde entier en 1968 connaît une réplique à Madagascar. La jeunesse malgache en profite pour s’exiler en quête de meilleures perspectives d’avenir. Plusieurs d’entre eux, tous musiciens de jazz souvent poly-instrumentistes, traînent leur…
GLABRE, ce sont des chansons qui se nichent dans les ventres, qui s’ébrouent et qui avancent têtes baissées. Des mantras qui font du souffle et de la sueur de précieux alliés.
Des thèmes qui furent l’âme des mauvais jours et des mauvais joueurs. C’est une musique entre post-rock, post-punk, doom et baroque. Seul sur scène, avec des boîtes à rythmes, une guitare et sa voix, Glabre se débat, jure, conjure et console.
Ce premier L.P. sobrement intitulé The Grateful Dead est un tour d’horizon de tout ce qui se fait de bruyant et de bizarre à l’époque. C’est tour à tour pop, rock, blues, country, surf-rock (si ! si ! écoutez les guitares sur « Cold Rain and Show » et « Sitting on Top of the World »), psychédélique, et aussi un peu wagnérien, voire girly.
The Heavy revient avec son sixième album AMEN, un maelström exaltant de riffs R&B, de cuivres et d’harmonies gospel des années 60, qui devrait être le disque le plus frais et le plus revitalisé de leur canon à ce jour.
« The Portable Herman Dune » Vol. 3 est la dernière partie de l’anthologie acoustique d’Herman Dune, dans laquelle 22 ans d’écriture sont mis à nu, dépouillés jusqu’à l’os.
Une fois de plus, pas mal de légendes jamaïcaines se sont prêtées au jeu d’Inna de Yard. On peut citer Winston McAnuff qui reprend son éternel classique « Malcolm X » qui n’a jamais sonné autant d’actualité mais également « Be Careful » de son défunt fils Matthew aux côtés de Var et de Derajah mais encore le crooner rocksteady Ken Boothe qui effectue son retour avec « Everything I Own » et « Speak Softly Love » toujours aussi indémodables.
Powerslave est la quintessence de l’art musical d’Iron Maiden. L’album met en avant toutes les caractéristiques du groupe, celles qui font qu’on sait à qui on a affaire dès les premières mesures. Aces High l’annonce en ouverture : ce sera une cavalcade de guitares pendant 50 minutes. Adrian Smith et Dave Murray se complètent à la perfection sur cet album.
Après les albums Ida en 2014 et Ants en 2017 (2 fois ‘Révélation’ Jazz Magazine), le saxophoniste Ricardo Izquierdo présente son nouveau disque ‘Kikun P?lu Mi Wá’. (‘Peindre avec mes racines’ en Yoruba). – – Originaire de Matanzas, ville phare et vivier culturel de l’Île de Cuba, il nous dévoile une musique personnelle, lyrique et poétique au croisement du jazz et ses racines afro-cubaines. Il rend ici un vibrant hommage aux forces spirituelles de la religion Yoruba. – – Izquierdo a composé la musique pour cette formation à géométrie variable et s’est entouré de musiciens avec qui il collabore depuis longtemps. On retrouve une fluidité de jeu qui reflète une complicité tissée au fil des années
Après le succès public et critique de l’album « 9 songs about love » (Playlist France Inter, 4 clés Télérama, chroniques dans Le Monde, Les Inrocks Libé etc…) J.E. Sunde sort un nouvel album magnifique : « Alice, Gloria and Jon ».
Le dernier album de l’auteure-compositrice-interprète expérimentale islandaise Jófríður Ákadóttir alias JFDR, Museum, est un monument intemporel aux moments capturés. Ses neuf morceaux sculptent des instants fugaces d’expérience pour en faire des objets émotionnels, la voix de JFDR étant une aura lumineuse dans un brouillard de synthés scintillants et d’instruments délicats.
Le roi égyptien Baligh Hamdy et « The Lady » Om Kalsoum se rencontrent pour la dernière fois dans son hymne d’adieu, Hakam Aleena El Hawa. Avec une intro hypnotique mettant en valeur les feux d’artifice rythmiques de l’orgue de Hany Mehanna, Souma Records propose une remasterisation de la version studio originale pour que la Voix de l’Égypte continue de vivre.
Les deux piliers du Tarab du monde arabe, Om Kalsoum et Mohamed Abdel Wahab, nous offrent un autre classique culte, Wa Maret El Ayam. Avec un prélude emblématique reprenant l’une des quintessences de la fusion d’Abdel-Wahab, cette fois une mélodie folklorique libyenne, Souma records propose une remasterisation très attendue de la version originale en studio. Envoûtante, magnétique et transcendante.
LA Priest, alias Sam Eastgate, annonce son troisième album, Fase Luna, concentré de pop chancelante, inspiré par l’océan, . Faisant suite à GENE (2020).
Le Cheb du métro parisien publie un second album Méhari, son road trip raï vers le sud rêvé, de Barbès à Oran.
Authentique personnage de Belleville et du grand Paris, il chante beaucoup plus qu’il ne parle et son histoire est longue à raconter:
mal voyant autonome, longtemps clandestin, la vie dure et l’optimisme sans faille, toujours le clavier à l’épaule.
Sa voix, rauque et tendue, est patinée à l’excès, magnifique. Il élabore ses mélodies dans le métro et les affine à l’épreuve de ce public urbain sans cesse renouvelé.
Sorti en 1971 après de longues pressions du public sur le géant Vogue et réédité chez Souffle Continu en décembre dernier, l’unique album de Maajun « Vivre la Mort du Vieux Monde » est incontestablement un ovni volant sur le paysage musical français. Mais il est surtout un objet archéologique majeur documentant le climat fertile d’une époque en pleine rupture.
Publié en 2003, ‘Shades Of Blue’ est considéré comme l’un des plus beaux hommages à l’immense label Blue Note. Cet album est l’occasion pour le producteur de mettre en lumièreson amour pour le jazz et les grands classiques du label. Retrouvez ce chef d’œuvre sur un double vinyle 180 grammes gatefold, édition limitée.